Depuis 2001, date de la loi sur l’archéologie préventive, l’intervention des archéologues constitue une étape obligatoire et préalable au démarrage de tous les chantiers d’aménagement susceptibles de détruire des vestiges du passé.
Dans une région où les sols renferment de nombreux trésors de l’histoire, le chantier du Contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier représente une opportunité pour la connaissance du patrimoine archéologique ! A la suite des prescriptions de la DRAC Languedoc-Roussillon (Service régional de l’archéologie), l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a réalisé les diagnostics et les fouilles archéologiques.
Au total, une quinzaine de sites portant des traces d’occupation depuis la Préhistoire jusqu’au Moyen-Âge ont donné lieu à des fouilles tout le long de l’emprise de la ligne nouvelle, notamment près des villages d’Aimargues, Mauguio ou encore Vergèze.